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Sur cette page vous trouverez quelques éléments de réponses générales susceptibles de vous aider. Pour toute question autre ou plus personnelle, n'hésitez pas à me contacter.

. La question des bons points

Jusqu'en CM2 et même au-delà, les enfants peuvent avoir besoin de récompenses.  Cette question n'est donc pas liée à l'âge de l'enfant, mais plutôt à sa personnalité : certains enfants (surtout ceux qui ne sont pas scolaires) ont besoin de "carottes", d'autres s'en passent très bien.

Si vous constatez que votre enfant manque de motivation (car, il ne faut pas se leurrer, rares sont les élèves qui se découvrent une passion pour l'écriture soignée, l'accord du participe passé ou les dictées), vous pouvez donc essayer de lui proposer des bons points (cf section Remarques générales), avec un petit cadeau à la clef. N'imprimez au début que la première page des bons points puis, si vous voyez que cela contribue à stimuler l'enfant, vous pourrez imprimer le reste.

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Bons points

. Nous passons trop de temps à travailler

. Pour rappel : ces cours ne sont qu'un support, adaptez donc la quantité de travail à la personnalité de votre enfant :

. Selon votre disponibilité, faites lui faire autant d'exercices que possible à l'oral (cochez au fur et à mesure, pour bien visualiser ce qui a été effectué), à l'exception des exercices qui doivent être écrits dans le cahier.

. N'obligez pas l'enfant à compléter toutes les fiches en entier : en Langue Française et en mathématiques, on peut n'effectuer qu'en partie les exercices proposés ; le plus important est que l'enfant fasse un peu de tout chaque jour. Même chose pour les dictées : l'enfant peut ne pas les faire en entier, l'importance est qu'il en fasse très régulièrement. Pour la lecture en GS et CP, vous n'êtes pas obligés de lui faire lire chaque page en entier ; le tout est qu'il lise chaque jour des syllabes, des mots, et un peu de récit (sélectionnez le(s) paragraphe(s) le(s) plus susceptible(s) d'intéresser votre enfant).

. Si vous voyez que votre enfant a du mal à assimiler les notions et qu'il aurait besoin de faire les exercices en entier, sélectionnez sur l'ensemble de l'année les apprentissages que vous voulez absolument qu'il ait vus (par rapport aux exigences de l'Education Nationale), puis étalez sur 2 jours ou plus les fiches que vous maintenez, en veillant à garder chaque jour au moins un exercice de chaque sorte (par exemple chaque jour un peu de numération, une opération de chaque sorte et 1 ou plusieurs problèmes ; idem pour la langue française)

. En vocabulaire-rédaction, comme il n'y a pas vraiment de progression mais plutôt une succession de thèmes en lien avec la période de l'année, vous pouvez choisir de sauter certaines semaines, ce qui, en vous libérant du temps, vous permet d'étaler sur 2 ou 3 semaines les fiches prévues pour une même semaine.

. Si le problème est plutôt lié à un manque de concentration de votre enfant (s'il perd beaucoup de temps à papillonner ou rêvasser) : 

. Vous pouvez intercaler des travaux plus légers (ou qu'il aime mieux) entre des exercices qui demandent de la concentration (ou qu'il aime moins) : par exemple insérer la lecture entre la Leçon du jour et la partie Révisions ; la géométrie entre les opérations et les problèmes, etc. En GS et CP vous pouvez effectuer quelques exercices sur la fiche entre la lecture de la page des mots et celle du récit. Vous pouvez intercaler un exercice de vocabulaire entre un exercice à faire dans le cahier et un exercice d'écriture. Etc.

. Vous pouvez ménager des pauses moins longues mais plus fréquentes ; et s'il a besoin de remuer, lui faire faire, avant ou après chaque leçon qui nécessite de la concentration, de courtes activités physiques bien défoulantes : l'envoyer faire 3 tours de jardin en courant, des sauts sur un trampoline, des galipettes,... selon sa personnalité, la configuration de votre habitation, etc.

. Vous pouvez lui lancer des défis : il peut faire une course contre un sablier (1 mn, 3 mn, 5 mn ou 10 mn, selon le type d'exercice : veillez à ce que le temps imparti soit réaliste, afin que le travail ne soit pas bâclé), ou contre vous-même (si vous avez un ouvrage en cours, que vous devez cuisiner,... : "Le temps que je termine ça, tu as le temps de faire cet exercice. On va voir qui de nous deux est le plus rapide") puis le féliciter chaleureusement s'il a gagné.

. Pour un enfant sensible aux récompenses, vous pouvez mettre en jeu des bons points : "Tant de bons points si tu fais cet exercice en restant bien concentré ; je double la mise si tu t'appliques bien".

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Temps de travail

. Ces cours sont trop difficiles pour mon enfant

. En Moyenne Section, il est possible que votre enfant n'aie aucune envie de faire l'effort de savoir former seul ses lettres. Il n'est pas obligé de savoir le faire avant la Grande Section. Pour autant, le fait qu'il soit habitué à les tracer facilitera d'autant mieux l'apprentissage de l'écriture l'année suivante. Idéalement, il serait bon de le maintenir entraîné à l'écriture des chiffres et des lettres, mais s'il refuse de les écrire lui-même, n'hésitez pas à les lui préparer en pointillés, que ce soit pour les dictées (qui de ce fait ne sont plus des dictées, mais un maintien du tracé des lettres) ou les suites de chiffres. Pour les exercices qui demandent de la réflexion, demandez-lui de vous fournir la réponse à l'oral, puis écrivez en pointillés le chiffre qui correspond à sa réponse, en lui demandant de repasser dessus.

. A partir du CE1, prenez bien le temps au préalable d'évaluer le niveau réel de votre enfant, pour choisir le niveau proposé qui corresponde au plus près à ce dont il a besoin. Consultez pour cela la rubrique suivante :

"Comment choisir le niveau adapté à mon enfant ?

 

. Ne laissez jamais votre enfant aborder seul une nouvelle notion, surtout en CE1 et CE2 : prenez le temps de bien lui expliquer la leçon, avec vos mots à vous, en lui montrant l'exemple au fur et à mesure sur une ardoise ou un tableau (selon que vous préférez être proche de lui ou donner un caractère plus "théâtral" à la leçon). Par exemple, pour lui apprendre une nouvelle opération, posez-la devant lui en commentant ce que vous faites. Pour une analyse grammaticale, écrivez la phrase, analysez-la avec les codes appris, puis écrivez dessous l'analyse que l'on fait dans le cahier, afin de bien lui faire visualiser la présentation et l'ordre des éléments.

. Pour les exercices de révisions, laissez l'enfant revenir autant de fois qu'il le souhaite à la leçon concernée. Mais il doit la retrouver lui-même, et la relire lui-même : il retiendra d'autant mieux (d'où l'importance des intercalaires avec les onglets, et le fait que les fiches soient bien rangées à leur place dans le classeur, les dernières en date devant toujours être insérées à la fin de la section concernée)

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Difficulté

. Choisir le niveau le mieux adapté à mon enfant

. Réfléchissez à ce que sait vraiment faire votre enfant et à ce qu'il n'a encore jamais vu puis, à partir des tableaux de progression (section Remarques générales), déterminez le niveau dans lequel les révisions (en noir dans les tableaux) correspondent bien à ce qu'il a déjà appris.

NB : Pour un enfant de CE1 qui n'a jamais utilisé ces cours, n'utilisez pas les fiches d'exercices de langue française de fin de CP, même si elles sont plus légères : elles font suite à tout ce qui a déjà été appris dans le cadre de l'apprentissage de la lecture, et ne réexpliquent donc pas certaines bases (notamment en matière d'analyse grammaticale et de conjugaison), tandis que les fiches de CE1 reprennent toutes les notions depuis le départ.

N'hésitez pas à "rétrograder" d'un, voire deux niveaux par rapport au niveau officiel de votre enfant : non seulement les exigences de ces cours dépassent de loin celles de l'Education Nationale, mais en outre mieux vaut d'abord poser des bases solides plutôt que de continuer à construire sur des bases fragiles (effondrement garanti à plus ou moins long terme)

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Choisir le niveau

. Utiliser ces cours de manière ponctuelle

Vous pouvez n'imprimer qu'une fiche par-ci par-là, pour aider votre enfant à assimiler une notion mal comprise en classe, pour aider un enfant dans le cadre d'un soutien, ou en guise de devoirs de vacances. Pour les fiches de Langue française, vous pouvez choisir de n'imprimer que le recto, le verso étant consacré à des révisions. Pour autant, sachez que la force de ces cours est de proposer inlassablement des exercices de révisions, qui seuls aident à ancrer les notions dans l'esprit de l'enfant. Une fiche isolée aura donc moins d'impact qu'une série de fiches successives complètes.

. Pour trouver la fiche que vous recherchez, il vous faut d'abord consulter, dans la section Remarques générales, les tableaux de progression, pour savoir dans quel niveau vous pourrez retrouver la notion que vous recherchez.

. Il vous faut ensuite, sur la page du niveau concerné et dans la matière qui vous intéresse, consulter le document intitulé "Sommaire et conseils pédagogiques". Vous y trouverez un tableau dans lequel sont répertoriées toutes les fiches de l'année. Les lignes correspondent aux semaines et donc au chiffre de la fiche (1 à 26) et les colonnes aux jours, et donc aux lettres de la fiche (a à d). Pour une notion correspondant à la ligne 14 dans la troisième colonne, il vous faut par exemple retrouver la fiche 14c.

. Avant d'imprimer la fiche en question, consultez le document intitulé "Conseils pour l'organisation et l'impression" du niveau concerné. Assurez-vous, avant d'imprimer, que vous avez bien téléchargé le document (et pas juste ouvert sur une page Internet), sans quoi vous ne disposerez pas des fonctionnalités nécessaires pour imprimer.

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Ponctuelle

. Gérer plusieurs niveaux à la fois

Il ne faut pas se leurrer : gérer plusieurs niveaux à la fois est un exercice difficile, très éprouvant si on l'expérimente dès la première année d'IEF, et surtout si l'on a essentiellement des "petits" niveaux, car plus les enfants sont jeunes moins ils sont autonomes. Voici cependant quelques astuces qui devraient pouvoir vous aider un peu :

. Assouplissez votre emploi du temps, pour faire en sorte que, pendant que vous êtes entièrement occupé avec un enfant (lecture, apprentissage d'une nouvelle notion, dictée,...), les autres soient sur un travail qu'ils peuvent faire en autonomie (écriture, vocabulaire, exercices de révisions) ; vous pouvez vous inspirer de cet emploi du temps conçu pour deux niveaux allant du CE1 au CM2 (dans le cadre d'une classe ; en famille les explications demandent moins de temps et vous pouvez plus facilement jongler d'un enfant à un autre)

. Allégez le travail des uns et des autres (cf première question de cette page)

. Selon les personnalités de vos enfants (s'ils aiment se détendre seuls ou à plusieurs), vous pouvez ménager des récréations en décalé : elles vous permettront d'être plus disponible aux enfants qui restent à travailler. Si vous avez des tout petits qui réclament de l'attention, vous pouvez demander aux plus grands de jouer avec eux pendant une partie de leurs pauses.

. Si vous êtes occupé(e) avec un enfant pendant qu'un autre vous attend, et qu'un troisième a besoin d'aide également, vous pouvez demander au plus grand d'aider le plus jeune s'il s'agit d'une notion qu'il maîtrise bien, ou pour tout autre exercice sur lequel il peut l'aider à avancer. Outre le fait que vous en serez soulagée, cela a l'avantage d'être très formateur pour l'aîné : il apprend à transmettre, et comprend les difficultés que vous pouvez rencontrer lorsque vous tentez de lui apprendre quelque chose, puisqu'il se retrouve dans votre posture ; peut-être même saura-t-il expliquer mieux que vous ne l'auriez fait car les enfants se comprennent souvent bien mieux entre eux ; c'est aussi un exercice très valorisant : il pourra être fier d'avoir su aider son cadet et cela affermira la confiance qu'il peut avoir en lui.

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Plusieurs niveaux

. Synthèse des recommandations sur la pratique de la dictée :

. Les dictées sont à faire de préférence en début de matinée, quand les esprits sont encore frais.

. Elles sont à préparer la veille pour le jour de dictée suivant. Idéalement, dans le cadre d'une école, on préparera bien la dictée en classe, mais on invitera les élèves à revoir les mots difficiles à la maison le soir (ou le week-end, quand il y a plusieurs jours de décalage). Cette répétition supplémentaire aidera à bien ancrer les mots et règles dans les esprits.

. Toujours bien prendre le temps au préalable de comprendre le texte dicté ; en CE1 et CE2 c'est plus simple car les textes correspondent à la lecture suivie (résumés en CE1, extraits en CE2), mais en CM1 et CM2 il s'agit de vrais textes d'auteurs. Chacun d'eux forme une unité de sens, c'est pourquoi il faut bien les lire et expliquer leur sens en entier, en revanche il n'est pas nécessaire de tout dicter : il faut adapter la longueur aux capacités de l'enfant.

. Les apprentissages doivent toujours être conscients : bien rappeler et faire reformuler les règles d'orthographe lexicale et grammaticale, justifier les conjugaisons,... L'enfant doit épeler à voix haute les mots difficiles (lettres en rouge), et idéalement, pour les enfants kinesthésiques, les écrire (ça peut se faire avec des lettres mobiles). En CM1, les difficultés sont encore systématiquement mises en valeur au moyen du code couleur. En CM2, c'est à l'enfant de repérer lui-même ces difficultés, en ne ciblant que ce qui représente pour lui une vraie difficulté (s'il est parfaitement à l'aise avec certains mots, certaines conjugaisons ou règles de grammaire, il n'a pas besoin de les mettre en valeur dans son texte de dictée)

. Les difficultés en gris soulignées dans les textes correspondent à des notions que les élèves n'ont pas encore revues : le parent ou l'enseignent doit donc épeler ces passages au cours de la dictée, en expliquant rapidement la règle qui correspond.

. Les dictées de contrôle doivent toujours reprendre une dictée déjà faite (idéalement la moins réussie des 3 précédentes) ; la révision des dictées précédentes favorise en effet la répétition, et donc l'ancrage des notions. Cela n'a pas de sens de faire une dictée qui n'a pas été préparée, tant que les enfants sont en phase d'apprentissage.

. Toujours inviter l'enfant, pendant la dictée, à s'épeler les mots en chuchotant : cela l'aide à écrire les mots de manière consciente, et lui évite donc bien des erreurs. 

. Le barème des points indiqué au début des fichiers de dictée est établi selon une note sur 20. Pour une note sur 10, il faut diviser par 2 les points à retirer. 

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Dictées

Si lorsque vous tentez d'ouvrir un document une fenêtre affiche ce message "tentative de phishing", il s'agit d'un faux positif. Pour résoudre le problème, vous trouverez sur cette page la démarche à suivre.

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